Les taches pigmentaires

Après l’été, au fur et à mesure que le bronzage s’estompe il est fréquent de voir apparaître ou, réapparaître, des taches brunes sur la peau. 
Une étude récente montre que 64 % des femmes de plus de 50 ans sont complexées par leurs taches. Les hommes commencent à prendre conscience que la peau tachée signe leur âge.

Qu’est-ce qui provoque les taches brunes sur la peau ?

D’une façon générale, lorsque notre peau subit une agression elle s’enflamme, devient rouge (comme après un coup de soleil), elle présente aussi un gonflement (ce gonflement est proportionnel à l’importance de l’inflammation, c’est pourquoi il est plus spectaculaire après une piqure de moustique, d’araignée...).
Il s’y associe souvent une douleur dont l’intensité est proportionnelle à l’importance de l’agression, la température locale augmente et, dans les cas extrêmes le sujet peut présenter de la fièvre nécessitant un traitement par voie générale.
Ces symptômes sont dûs aux défenses que met en place notre organisme pour nous protéger.

Les taches en font partie.

Lorsque nous exposons notre peau au soleil, les mélanocytes qui sont - comme leur nom l’indique - des cellules pigmentées se déploient sur la surface de notre corps, comme une toile brune anti UV. Cette protection naturelle fait partie des systèmes de défense de notre propre organisme. Ce déploiement des mélanocytes est ce que l’on appelle le « bronzage »!
Quand nous sommes jeunes, ces cellules sont suffisamment plastiques, souples si l’on veut, pour reprendre progressivement leur place dans la peau sans laisser de trace.
Mais, avec l’âge, la répétition des expositions ou, si l’agression a été trop forte, la peau reste pigmentée. Cette pigmentation se fait par place, elle est dite en carte de géographie, c’est à dire qu’elle est irrégulière aussi bien dans ses contours que dans sa coloration. La peau est plus ou moins tachée, mouchetée lui donnant un aspect disgracieux et vieilli. Les cicatrices pigmentées des brûlures ou les cicatrices traumatiques sont l’expression forte de ce mécanisme.

L’intérêt de la préparation de la peau, quelques semaines avant l’exposition solaire, par 2 ou 3 séances de LED ou/et par des produits en comprimés contre le stress oxydatif constitue une sage précaution sans, que cela dispense de l’application d’écrans solaires.

Mais, une fois les taches installées que faire ?

Comment les éliminer les taches sur la peau ?

Il va sans dire que le traitement est fonction de l’importance des taches, de leur profondeur et de leur coloration mais aussi, de l’état antérieur de la peau. Une peau atrophique, déshydratée sera à traiter préférentiellement dans sa globalité pour la restaurer au mieux.
S’il n’y a que quelques taches le Laser a notre préférence car il cible les taches en préservant la peau avoisinante.
Pour les taches récentes (de l’année) sans brûlure concomitante, 1 séance peut suffire. Coût de 100 à 200 €.

Aujourd’hui le Laser est largement utilisé car, il est plus précis que l’azote liquide ou le bistouri électrique.
Sur les peaux claires, il est possible d’utiliser la lumière pulsée qui agit sur les taches de surface et a une action de « rajeunissement » de la peau.
Pour les taches seules compter en général 2 séances. La seconde séance a lieu 6 semaines après la première.
Pour un traitement destiné à améliorer la texture de la peau dans un but de « rajeunissement » il faut compter 6 séances. Le coût est le même que celui du Laser.

Se rappeler que plus une tache est foncée plus est est facile à faire partir. L’explication est simple : si notre œil voit une tache claire, c’est que de nombreuses couches cellulaires s’interposent entre la tache et l’oeil. Nous voyons la tache claire parce qu’elle est profonde. Inversement les taches foncées sont plus en surface.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les taches qui nous apparaissent claires sont donc les plus profondes et le plus difficiles à éliminer.
Quand il y a beaucoup de taches le traitement doit intéresser toute la surface d’où, l’utilisation de peelings photo-dynamiques avec utilisation de LED. Le nombre de séances est fonction de l’importance des lésions et de l’état initial de la peau. Des traitements complémentaires anti taches peuvent être nécessaires.

NB :

Il existe aussi :

1/ des taches d’origine vasculaire ou circulatoire, de couleur rouge ou rosée. Elles aussi sont souvent aggravées par la chaleur, elles ont d’autres causes et d’autres traitements.

2/ des lésions dermatologiques évolutives traduisant souvent une atteinte des couches plus profondes de la peau. Ces lésions rendent nécessaire une consultation auprès d’un professionnel.

CONCLUSIONS :

Traiter au fur et à mesure les taches et les lésions cutanées c’est mieux préserver son capital cutané et, offrir à notre peau une possibilité de récupérer.
Après la période estivale le moment est venu de faire le point en consultant un professionnel, partant du principe qu’il vaut mieux entretenir que de guérir !

Docteur Michel Corniglion

Pour en savoir plus sur les différentes le traitement des taches pigentaires, veuillez prendre contact avec le Docteur Corniglion en son cabinet de Lyon.
Il se fera un plaisir de vous informer des différentes possibilités adaptées à votre morphologie.

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